lundi 24 janvier 2011

Shadow Dancer - Murder Room


55ième sortie du label Boys Noize Records qu'on ne présente plus. Shadow Dancer. Murder Room. 4 titres. 1 remixe. 1 morceau d'anthologie. Lequel me direz-vous ? C'est ce que nous allons voir...

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On commence donc avec Catmoves, seul morceau remixé sur cette release. Un début des plus déroutant certes, mais on est vite rassuré par la basse bien grasse qui rentre. Le gros beat parfait pour cette basse finit d'enlever le moindre doute: on est en présence d'un gros, d'un très gros morceau, bien large. Ça part dans tous les sens, c'est peut être ça les "catmoves". Des micro-breaks, du glitch, du gater, un morceau qui tient malgré son incroyable richesse. Un bon vieux tube acid-house (l'acid qui revient en force d'ailleurs, comme le prouve la sortie de BNR Super Acid). Le morceau finit que l'on a toujours pas compris ce qui s'est passé... Une deuxième chance avec le remixe peut-être ?

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A vrai dire non... Deadstock 33 n'a pas su faire quelque chose de ce déroutant catmoves. La basse est bien là, et rend le morceau agréable, mais l'âme ni est déjà plus. On préférera l'original.

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Passons vite à Lo Fighter. Ça tape pas vraiment, c'est noir, c'est poisseux, il y a des robots qui chantent, du flanger et du Lo-Fi à outrance. On dirait un tube futuriste pour robots en manque d'amour. Ça plaira sûrement dans 132 ans...

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Murder Room déjà et toujours pas de morceau d'anthologie... Peut être que l'on aura plus de chance avec le morceau éponyme ? Pas sûr. Un début sombre comme Lo Fighter, mais très vite quelque chose de plus dansant, de plus rythmé. Une révolte qui gronde... Qui monte, qui monte, qui monte, mais qui ne vient malheureusement jamais. À la place, une sorte de minimal atrophiée, déglinguée... Un break qui laisse place à un banger qui ne fait pas vraiment bouger non plus. Pas loin, mais manqué. Dommage.

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On y est. Parallax. Toute la release s'en va comme un mauvais souvenir à l'écoute de ce seul morceau. Épique, magique, magnifique, mélancolique. C'est tellement beau, comme si notre vie ralentissait un peu pour nous permettre de profiter plus. On se sent bien, tout est si doux, la douceur de la tristesse sans doute, la tristesse d'un morceau dont on sait qu'il ne durera pas toute la vie. C'est si simple, si limpide, à la fois magique et fascinant. Il y a du David Lynch dans ses moments les plus touchant, dans une atmosphère d'Orange Mécanique. La rencontre de deux géants. Écoutez Catmoves, mais passez en boucle Parallax, meilleur morceau de 2011.

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